Donner la parole aux parents séparés et recomposés du Québec

Communiqué de presse

Donner la parole aux parents séparés et recomposés du Québec

Québec, le 20 novembre 2018 – Au cours des prochaines semaines, plusieurs parents du Québec seront interpellés par la poste pour participer à la première étude d’envergure spécialisée sur la séparation parentale et la recomposition familiale au Canada.

Des phénomènes fréquents, qui posent des défis

La famille québécoise a changé. Aujourd’hui, 40 % des enfants québécois connaissent la séparation de leurs parents. Près du tiers des enfants vont vivre, à un moment ou à un autre, avec un beau-parent. Bien qu’ils soient de plus en plus fréquents, ces phénomènes posent tout de même des défis aux parents et aux enfants qui en font l’expérience.

Comment pouvons-nous bien soutenir les mères, les pères et leurs enfants à la suite d’une séparation ou d’une recomposition familiale ? Comment nous assurer de développer des services, des politiques et des lois qui répondent à leurs besoins ?

L’Enquête longitudinale auprès des parents séparés et recomposés du Québec

Ces questions sont si importantes qu’elles ont mené au développement de la première étude d’envergure spécialisée sur ces questions au Canada. Près de 2 000 parents québécois séparés et leur nouveau partenaire y participeront. En interrogeant autant les pères que les mères, qu’ils aient ou non la garde de leur enfant, cette étude souhaite donner une voix à tous les parents séparés du Québec afin de mieux comprendre leurs réalités.

Les parents sélectionnés pour participer à l’étude recevront par la poste une invitation personnalisée à compléter un questionnaire en ligne. En faisant connaître cette étude au public, vous aiderez le Québec à entendre la parole de ces parents.

L’étude est menée par le Partenariat de recherche sur la séparation parentale et la recomposition familiale. Financé par le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada, il est composé d’une trentaine de chercheurs et de 18 organismes de la communauté, dont le Gouvernement du Québec.

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Renseignements – Marie-Christine Saint-Jacques, professeure à l’École de travail social et de criminologie de l’Université Laval, directrice scientifique de l’enquête.

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marie-christine.saint-jacques@tsc.ulaval.ca